samedi 16 février 2008

Mardi 1er mai 2007

C’est la Fête du travail, même ici. Pour commencer la journée, on visite la confiserie de Marcel, très artisanale. La cane à sucre est fondue dans une marmite avant de malaxer à la main le liquide obtenu et de le mélanger avec divers fruits pilés. On lui prend plein de paquets pour distribuer aux enfants qu’on croisera dans le séjour, sauf ceux explosifs au gingembre qu’on gardera pour nous. Route vers Ranomafana, notre prochaine étape. On fait un arrêt improvisé dans un marché de village des hauts plateaux. On y vend de tout, nourriture, vêtements, objets utilitaires, dont bouteilles d’eau vide, ampoules transformées en lampes à pétrole, etc… On prend le déjeuner à Ambohimahasoa, petite ville pas spécialement jolie mais typique, et surtout pratique sur notre chemin, et en bonus on a eu droit à un spectacle folklorique proposé par des villageois, chants, danses, bonne ambiance rien que pour nous ce qui a rendu le repas des plus agréables. Le restaurateur nous emmène ensuite dans une maison du village, petite, basique en terre, une seule pièce en bas pour 14 personnes, et cuisine à l’étage. Les maisons servent principalement à dormir, ou en cas de pluie, sinon la vie se fait en extérieur. On continue ensuite vers Ranomafana, où on traverse une grandiose forêt tropicale humide sous une petite pluie fine, on croise même déjà des lémuriens qui traversent la route, ça promet pour le lendemain. Ranomafana est un tout petit village réputé pour ses piscines thermales d’eau chaude (changée une fois par semaine, faut donc bien choisir son jour), à quelques kilomètres de l’entrée du parc national où on fera la balade le lendemain. Après une visite du village, où des enfants s’amusent à nous envoyer du papier mâché à l’aide de pistons fait dans des bambous pour rigoler, on passe la soirée dans un troquet en bois rejoints par deux suissesses de passage là aussi en sirotant quelques rhums arrangés. Nuit à l’hôtel Ihary dans un petit bungalow au bord de la rivière avec vue sur la forêt.

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