samedi 16 février 2008

Jeudi 3 mai 2007

Ce jeudi c’est une grosse journée de voiture pour rejoindre le massif de l’Isalo, et rien de spécial prévu sur le chemin. Il reste quand même encore quelques jolis panoramas gardés en réserve le long de la route avant de rejoindre la Nationale 7, sur des cascades ou sur la jungle embrumée ce qui donne un très bel effet où seul le contours des arbres se dessine. On en profite pour écrire les cartes postales dans la voiture et pouvoir les poster à Fianarantsoa, troisième ville du pays. L’état de la route principale est déplorable, avec des nids de poules, ou nids d’autruches comme ils disent ici, et encore tout s’est nettement amélioré il paraît. On fait des petites pauses, comme chez des artisans de sisal le long de la route. Avec cette plante dont ils récupèrent la fibre ils tressent des cordes principalement pour attacher le zébu dans les camions. D’ailleurs tous les zébus n’ont pas la chance d’avoir un camion, la majorité se déplace sur la route, avec parfois de très longues distances à parcourir jusque leurs nouveaux propriétaires, et on croise régulièrement de très grands troupeaux qui nous obligent à ralentir. On déjeune à Ambalavao en face du grand marché, un des plus importants de l’île, on y repassera quelques jours plus tard. On poursuit la route vers l’Isalo, les paysages changent, on arrive dans la savane. On arrive à notre hôtel à Ranohira, avec des bungalows qui offrent une vue magnifique sur la savane qui se prolonge jusqu’au massif à quelques kilomètres. En fait l’Isalo est un énorme massif montagneux qui s’étend sur cent kilomètres de long et vingt de large, et c’est devenu un parc national protégé où on peut parcourir différents sentiers alternant canyons, failles, cascades, etc... Le bungalow n’a pas d’électricité, et pour l’eau chaude qui fonctionne avec le soleil c’est uniquement quand il fait chaud, donc rien après 17h30 car le soleil est couché, et rien avant 12h car le soleil n’est pas assez fort. Douches froides donc prévues pour les deux nuits qu’on passera ici.

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