samedi 16 février 2008

Dimanche 29 avril 2007

Le parc national d’Andasibe, c’est principalement une réserve où l’on peut observer le plus grand des lémuriens, l’Indri. Ce magnifique animal est celui dont le mode de vie se rapproche le plus de celui de l’homme, il est monogame, vit en famille, et peut aller jusque soixante ans. Il paraît même que ce serait les mères qui iraient chercher dans les autres groupes la femelle pour leur enfant, ce serait unique dans le monde animal. Lors de notre promenade de 4h30 dans la forêt, on a pu observer quatre groupes d’Indri que notre guide a débusqués. Les Indri sont les plus gros des lémuriens, d’environ un mètre, avec une queue minuscule, noir et blanc, avec une tête et des oreilles d’ourson et un regard intense qui nous fixe. Ces animaux poussent un cri phénoménal qui s’entend à plusieurs kilomètres ! On a aussi eu la chance de tomber sur d’autres espèces de lémuriens, les bambous, plus craintifs. Le long du chemin, en dehors d’une flore exceptionnelle, fleurs étonnantes et plantes gigantesques, il y avait aussi des gros serpents, des araignées géantes, des hiboux, des termitières d’un mètre cinquante de haut, des lézards vert fluo, etc… On prend le déjeuner dans la jolie petite ville d’Andasibe, construite en bois, dans un petit resto tout en bois également. Deuxième visite de la journée, la réserve privée de l’hôtel Vakona Lodge, un petit paradis en pleine forêt. Au programme, l’île aux lémuriens, où on a encore eu l’heureuse surprise de tomber sur différentes espèces de lémuriens peu farouches, les fulcus bruns, le vari variegata (blanc à tête noire), et le propithèque à diadème, blanc et roux. Il y avait aussi dans cette réserve la ferme des crocodiles, avec bien entendu sous les ponts de cordes suspendus des crocodiles, mais aussi des serpents, des tortues, des beaux oiseaux carnivores et des foussas, sorte de puma ou gros chat sauvage. Il est temps de reprendre la route pour Tana, car le lendemain on doit récupérer Fred. La route est épique, autant jusque là Haja avait été très prudent avec son gros 4x4, que là il semble pressé et roule à toute blingue, traversant rapidement les villages dans le noir malgré les averses et les trous énormes dans la chaussée. Après avoir avalé les kilomètres à toute allure, on rentre dans la capitale. On demande à Haja de nous emmener au distributeur, le premier en panne, deuxième aussi, troisième aussi… panne générale de réseau, c’est classique apparemment. Tant pis, demain ça ira mieux. On dort dans un hôtel près de la maison de Haja, le grand luxe. Pas ce standing là tous les jours, mais pour le coup c’est agréable, chambre spacieuse, et surtout resto de luxe avec joueur de piano pour nous accompagner.

Aucun commentaire: